Les anciens stades de football sont devenus une part intégrante de l’histoire du football, évoquant des souvenirs chez les supporters. Beaucoup de ces stades ont existé pendant des décennies, mais certains ont été abandonnés au fil du temps en raison de leurs installations obsolètes ou de leur capacité insuffisante. D’autres ont été réaffectés à d’autres usages, tandis que certains ont été laissés à l’abandon.

Stades transformés :
À Nantes, l’équipe du FC Nantes a dit adieu au stade Marcel-Saupin le 28 avril 1984, pour rejoindre le stade nouvellement construit de La Beaujoire, avec une capacité de 35 000 places contre 27 000 à Saupin. Saupin a ensuite été utilisé par l’équipe réserve jusqu’en 2006, date à laquelle une grande partie a été démolie. Seul le stand nord (avec 2 000 places) et le terrain ont été conservés pour continuer à accueillir des matchs, tandis que le reste de la zone a été transformé en bâtiments comme la Maison des Sciences de l’Homme, une résidence touristique et des bureaux. L’équipe féminine du FC Nantes et les catégories de jeunes y jouent encore, et il est question d’ajouter une piscine extérieure de 50 mètres d’ici 2027.
À Caen, le stade Venoix, inauguré en 1914, a accueilli de grands événements comme le Tour de France et a été le domicile du SM Caen, de la Ligue 2 à la Coupe d’Europe en 1992. Cependant, le stade moderne Michel-D’Ornano a été construit à côté en 1993. Venoix, rénové au fil des ans, continue d’accueillir des matchs pour l’équipe locale AG Caen en National 3 et l’équipe féminine, bien que sa piste cyclable ne soit plus utilisée.

Dédié au rugby :
Au Havre, le stade Jules-Deschaseaux, construit en 1931, a accueilli un match lors de la Coupe du Monde 1938. Avec 16 000 places, il a servi l’équipe du HAC jusqu’à la construction du moderne stade Océane en 2012. Situé presque en face, le nouveau stade, avec une capacité de 25 000 places, a pris le relais en tant que domicile de l’équipe de football, tandis que le stade Jules-Deschaseaux a été réaffecté au rugby.